Lors de leur table-ronde du 9 mars aux premières Rencontres Intergénérationnelles , les partenaires ont montré leur attachement aux causes et à la mobilisation qui les réunissent ainsi que leur engagement à aller ensemble plus loin.
Mme Brigitte Bourguignon, Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’Autonomie :
« Ce dispositif répond autant à des nécessités de court terme que de plus long terme. Peu de projets donnent à la solidarité une dimension aussi universelle. Vive les générations solidaires ! ».
Mme Béatrice Angrand, Présidente de l’Agence du Service Civique :
« Les jeunes sont vraiment le réceptacle de la mémoire des anciens, de leur expérience. Et puis les jeunes peuvent les aider à rester connectés au monde actuel. Donc il faut espérer que nous allons toucher de plus en plus de personnes âgées, de plus en plus de jeunes et que concernant les jeunes, ce sera pour eux des expériences durables qui j’espère formeront les prochains professionnels du grand âge car on en a bien besoin dans ce secteur ».
Mme Emmanuelle Colleu Platteau, Chargée de mission attractivité des métiers du grand âge et de l’autonomie à la DGCS :
« Ce baromètre est tout à fait intéressant pour nous puisqu’il nous montre bien que l’on va dans la bonne direction en soutenant ce type d’action intergénérationnelle. Le Service Civique Solidarité Seniors représente un enjeu très important pour nous puisqu’il est l’occasion de favoriser un changement de regard sur tous les métiers de l’accompagnement de nos aînés ».
M. Eric Vaudaine, Directeur Général Délégué chez Malakoff Humanis :
« L’isolement qui touche nos seniors s’aggrave depuis plusieurs années. C’est pourquoi, nous sommes heureux de soutenir, en lien avec l’AGIRC-ARRCO, ce projet ambitieux qui doit permettre de rompre l’isolement des personnes âgées et de prévenir ainsi la dépendance ».
Mme Marie Trellu-Kane, Présidente d’Unis-Cité et de l’association en charge du déploiement du SC2S :
« L’isolement des personnes âgées et là maintenant avec la covid, l’isolement des jeunes, est tellement énorme que ce ne sont pas 10, 100, 500 jeunes qu’il faudrait mais des milliers de jeunes, si on veut vraiment aller taper à la porte et entrer en lien avec ces 2 millions de personnes âgées en situation d’isolement ».
Mme Marie-Sophie Desaulle, Présidente de la FEHAP :
« Et puis peut-être que pour ses jeunes, c’est aussi une manière de mieux prendre en compte l’autre et nous savons que nous vivons dans une société qui est peut-être très individualiste et si, ce premier engagement de jeune peut permettre ensuite de poursuivre dans la société, dans d’autres activités, sur d’autres thématiques alors je crois que nous aurons collectivement progressé ».
M. Alain Villez, Président des Petits Frères des Pauvres :
« Ces rencontres entre des jeunes et des personnes âgées, rencontrent une grande sensibilité et croisent une attente. Finalement, on s’aperçoit que ces relations sont beaucoup plus détendues qu’on aurait pu le croire. Il y a une attente de part et d’autre : une volonté de découverte pour les plus jeunes et une volonté de sortir de ce ghetto de la vieillesse pour les autres ».
Mme Françoise Fromageau, Présidente de Monalisa et représentante de la Croix-Rouge :
« L’engagement citoyen est facteur d’espoir. Vous avez un fait sociétal qui vous explose un peu à la figure, et en regard, vous avez des gens qui s’engagent, comme une réponse universelle à cette question sociétale avec des formes d’engagement extrêmement différentes et diversifiées ».
Mme Véronique Amram, Directrice Retraite complémentaire et action sociale retraite chez Malakoff Humanis :
« Notre contribution passe aussi bien par un accompagnement sur le plan humain, organisationnel et technique que par un soutien financier important. Nous avons accompagné le déploiement du dispositif sur l’ensemble du territoire en mobilisant tous nos collaborateurs de l’action sociale et en nous appuyant sur tous nos réseaux de proximité. Nous allons naturellement poursuivre notre engagement dans les prochaines années aux côtés de l’Agirc-Arrco ».
Mme Delphine Brillat, Directrice des programmes de l’Action Sociale de l’Agirc-Arrco :
« Aujourd’hui ce sujet SC2S est suffisamment mûr pour que l’Agirc-Arrco puisse s’impliquer et soutenir financièrement le développement de SC2S avec l’ensemble des acteurs de la retraite complémentaire Agirc-Arrco. On sera là bien évidemment pour construire la pérennisation du dispositif ».
Mme Sarah El Haïry, Secrétaire d’Etat en charge de la Jeunesse et de l’Engagement:
« Parler du Service Civique Solidarité Seniors, c’est d’une certaine manière, permettre à plein d’autres jeunes de vivre cette aventure et de faire de notre pays, un pays beaucoup plus engagé, beaucoup plus humain, où on se sent finalement un peu plus heureux ».